Dakar, 10 juillet 2025 – Le Premier ministre sĂ©nĂ©galais Ousmane Sonko a profitĂ© de l’installation du Conseil national du parti Pastef pour livrer un discours fort, empreint de luciditĂ© et d’avertissements. Devant un parterre de militants et cadres du parti, Sonko a mis en lumière ce qu’il qualifie de « crise d’autoritĂ© au sommet de l’État ».
« Ce pays n’a pas un problème politique ou Ă©conomique en premier lieu, mais un problème d’autoritĂ©. »
🎯 Un appel direct au président Diomaye Faye
Sans remettre en cause son alliance avec le chef de l’État, Sonko a interpellĂ© publiquement le prĂ©sident Bassirou Diomaye Faye, qu’il dit avoir dĂ©jĂ rencontrĂ© pour lui faire part des blocages :
« Le prĂ©sident a le pouvoir d’arrĂŞter cette situation, alors pourquoi tarde-t-il Ă agir ? »
Loin d'une rupture, Sonko a tenu Ă rassurer :
« Il n’y a pas de conflit entre Diomaye et moi. Ceux qui veulent crĂ©er une rivalitĂ© se trompent. »
⚠️ Gouvernance : un cri d’alerte
Le Premier ministre dĂ©nonce des freins bureaucratiques et des lenteurs dans l’exĂ©cution des politiques publiques. Il rĂ©clame plus de latitude pour gouverner efficacement :
« Qu’on me laisse gouverner ! Sinon, ce mandat ne tiendra pas. »
🧠Réorganisation du Pastef
Sonko a profitĂ© de ce rendez-vous politique pour annoncer une refonte des organes du parti, visant Ă amĂ©liorer la coordination entre le Pastef et l’appareil d’État :
« Le parti doit ĂŞtre informĂ© et associĂ© aux grandes dĂ©cisions de l’État. »
🔍 Ce qu’il faut retenir :
Une mise en garde contre l’inaction institutionnelle
Un soutien rĂ©affirmĂ© au prĂ©sident, mais une demande d’arbitrage fort
Un leadership de Sonko qui assume ses responsabilités face aux défis du pouvoir
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